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L'énigme de la chambre 622 de Joël Dicker


Impossible de passer à côté de la sortie tonitruante du dernier ouvrage de Joël Dicker

« L’énigme de la chambre 622 ». D’autant que cette fois, ce nouveau polar dans lequel Joël, l’écrivain, se met personnellement en scène, ne se déroule pas aux États-Unis comme les précédents, mais en Suisse, son pays natal.

A peine sorti en librairie « L’énigme de la chambre 622 » fait déjà partie des meilleures ventes. Le jeune romancier est d’ailleurs l’un des auteurs francophones les plus lus, avec “La vérité sur Harry Québert”, lauréat du prix du roman de l’Académie française et Goncourt des lycéens, “Le Livre des Baltimore” et “La Disparition de Stéphanie Mailer”.

Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ? Comment Joël Dicker réussit-il une fois de plus à nous tenir en haleine, tout en nous divertissant ? Cette énigme est également à découvrir…


L'histoire...

A la suite d’une rupture amoureuse douloureuse et la mort de son éditeur Bernard de Fallois, un séduisant écrivain à succès prénommé Joël, est en panne d’inspiration. Il quitte précipitamment Genève pour se reposer et oublier sa peine de cœur dans un magnifique Palace au cœur de Verbier. Son repos est de courte durée, car la dynamique Scarlett, nouvellement rencontrée, lui propose de résoudre l’énigme non élucidée du meurtre qui s’est déroulé quinze ans plus tôt, dans la mystérieuse chambre 622. Ils partent sur les traces de la victime et de plusieurs personnages énigmatiques qui pourraient être impliqués. Entre passé et présent, l’histoire se met en place autour d’une lutte de pouvoir pour obtenir la présidence d’une banque suisse. Qu’est-il arrivé au jeune banquier Marcaire que le père a évincé de la Présidence ? Sa femme Anastasia peu impliquée dans le mariage a-t-elle joué un rôle dans cette funeste histoire ? Lev l’ami irrésistible et banquier de talent est-il aussi sympathique qu’il en a l’air ? L’avidité pour le pouvoir serait-elle à l’origine du meurtre ?

Pourquoi vous allez aimer...

Joël Dicker est un conteur qui prend plaisir à révéler au compte-gouttes l’histoire et à déstabiliser son lecteur en le provoquant grâce aux nombreux rebondissements.

Pour cela, il utilise deux temporalités qui se mêlent : le présent au travers de l’enquête sur ce meurtre, menée par l’écrivain, et le passé qui réapparaît au rythme des allers-retours « 16 ans plus tôt » « Cinq mois plus tôt » « La veille du meurtre »…Nous suivons docilement l’auteur à travers les années, d’autant qu’il se met en scène dans un jeu de fiction et de réalité. A travers le regard de Joël, nous cheminons dans Genève et y découvrons avec plaisir quelques bonnes adresses, comme par exemple le restaurant japonais de l’hôtel des Bergues, le restaurant du Parc des Eaux-Vives, le café le Remor, le salon de thé de l’hôtel Beau-Rivage…


Restaurant du Parc des Eaux-Vives

Joël tout à la fois narrateur et écrivain rend un hommage émouvant et reconnaissant à son éditeur Bernard de Fallois décédé en 2018. Il en profite pour donner ses impressions sur l’envie d’écrire. Entre le roman policier et le vaudeville où virevoltent meurtre, jalousie, trahison, appât du gain, le lecteur se laisse prendre au jeu. Ce roman à l’écriture fluide et agréable offre un appréciable moment de détente et de divertissement.

Un polar léger, au sens noble du terme que je vous conseille vivement.



 

DES QUESTIONS À JOËL DICKER ?




-Sandrine Bourgeois : Pouvez-vous en quelques mots présenter votre roman ?

Joël Dicker : C’est l’histoire d’un écrivain qui, après le décès de son éditeur et une déception sentimentale, décide de partir en vacances dans un palace de montagne. Arrivé sur place, il découvre que la chambre voisine de la sienne a été le théâtre d’un meurtre jamais résolu et il décide de rouvrir l’enquête.



-S.B : Le personnage principal est un écrivain qui vit à Genève et se prénomme Joël comme vous , pour quelle raison avez-vous choisi ce prénom ? Est-il votre double ?

Joël Dicker : J’ai décidé d’y ajouter une partie romanesque, pour laquelle il m’a semblé cohérent que le narrateur s’appelle aussi Joël. Ce n’est pas moi, même si je joue un peu de ce jeu de la fiction et de la réalité dans ce roman. Ce roman est aussi un hommage à Bernard de Fallois, mon éditeur, décédé en janvier 2018. J’y raconte quelques anecdotes sur nos aventures éditoriales, c’était d’ailleurs le point de départ du livre.


-S.B : Quel est votre personnage féminin préféré dans le roman et pour quelles raisons ?

Joël Dicker : Je crois que c’est Scarlett car elle apporte une touche de fraîcheur au livre. Et c’est grâce à son caractère impulsif que l’écrivain se lance dans cette enquête.


-S.B : Pensez-vous comme Anastasia, la femme de Macaire que « les hommes qui se plient en quatre sont des hommes conquis et la passion ne survit pas à la conquête ?

Joël Dicker : Les personnages de mes romans ne sont pas mes porte-paroles. Je pense que la passion peut se poursuivre longtemps dans un couple, tant que chacun veut bien l’entretenir.


-S.B : Quelle impression souhaitez-vous laisser au lecteur après la lecture de votre roman ?

Joël Dicker : L’impression d’avoir vécu un moment réel. Que tout cela a eu lieu, que les personnages ont été vraiment présent et que l’univers de ce roman leur manquera et leur donnera envie de se replonger dans d’autres livres. La littérature est d’une telle richesse !


S.B : Quels sont les écrivains qui vous inspirent et votre dernier coup de cœur littéraire ?

Joël Dicker : Les écrivains qui m’ont inspiré sont Romain Gary, Marguerite Duras, Albert Cohen, Dostoïevski et Philip Roth. L’un de mes derniers coups de cœur : 1793, de Niklas Och Natt Dag, chez Sonatines.


S.B : De nationalité suisse, quelle place tient le chocolat pour vous ?

Joël Dicker : Une place importante, d’abord parce que j’aime ça. Egalement parce que le chocolat c’est l’identité de la Suisse. Et puis, je ne vous cache que j’ai repris avec un ami une chocolaterie à Genève, la chocolaterie du Rhône.





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